Cuite, gueule de bois, mal aux cheveux… En théorie ou en pratique, on connaît tous les bienfaits de l’alcool n’est ce pas. En Anglais il y a aussi probablement beaucoup d’autres appellations, mais la seule que je connaisse est « hangover« . J’ai au l’occasion de tester quelques fois ce mot dans des circonstances que je m’éviterai de décrire par ici – sait-on jamais si tu me lis maman ! – mais qu’on se rassure, je n’en use et n’abuse pas…. de toute façon, de tel lendemain avec une gnomette qui te saute dessus à 7h09 du matin, et un gnome qui te harcèle en répétant 107 fois s’il peut jouer à la Wii dès 7h14, c’est juste de plus en plus dur à concevoir… c’est moche la vieillesse…
Bref ! Ce matin ce n’est en aucun cas de ce type de hangover dont on parle, mais du tout nouveau concept que mon corps est en train de créer : le Hangover Gastronomique.
Je vous avais déjà parlé par ici que mon alimentation évoluait. Je mange mieux, je passe de plus en plus du côté obscur « organic/bio », et je me suis même mise à fond les manettes aux jus avec mon extracteur tout beau tout neuf – promis je vous en reparlerai plus tard, ça mérite, et aussi parce que le jus de pastèque c’est juste de la bombe, je me sens obligée de partager !
Quand tu rentres dans cette dynamique et que tu manges du mieux que tu peux pour ton corps et pour ta santé, que ce n’est plus seulement qu’une question de « je veux perdre du poids », et bien forcément tu manges aussi moins gras, moins sucré, moins lourd quoi. Ton transit s’améliore, tu apprécies des légumes que tu ne soupçonnais pas. Je me surprends même à passer plus de temps en ce moment à faire mes courses de bouffe qu’à courir dans les magasins de fringues… rassurez-vous, j’affectionne toujours particulièrement ce sport, surtout avec les fêtes de Noël qui approchent !
Et le fameux Hangover Gastronomique dans tout ça vous allez me dire ? Et bien laissé moi vous poser le contexte en quelques mots. Nous avons reçu des amis hier soir à dîner et les quelques mots qui résument tout, à savoir : Houmous, chips, Toblerone géant, profiteroles au chocolat et surtout… the gratin dauphinois maison de nos amis – une tuerie avec la dose de Cheddar appropriée, of course.
C’est bon, tu visualises l’orgie alimentaire dans ma cuisine hier soir ? Et bien ce matin encore je suis toujours en train de digérer… À l’intérieur de mon estomac se joue une guerre du transit improbable. Je sens bien maintenant que j’ai moins l’habitude de digérer des repas comme ceux là… Mais ce n’est pas pour ça que je vais m’en priver ! J’ai adoré ma soirée d’hier soir, j’ai adoré lécher le plat du gratin dauphinois et manger plus de Toblerone qu’il ne fallait en dessert… ok, beaucoup trop, mais c’est ma madeleine de Proust, on ne fuit pas devant sa madeleine de Proust voyons, c’est une devise !
Ce n’est pas parce que je mange mieux maintenant, que je réussi à garder le cap avec une alimentation « saine », que je dois absolument éviter tout excès, au contraire ! Ça fait du bien de se lâcher. On ne peut pas toujours être dans la retenu et dans les « fais attention à ceci fais attention à cela », quel frustration sinon ! Et puis c‘est un coup à démonter le placard à gâteau dès que l’Homme à le dos tourné ça… comment ça c’est du vécu ? pas du tout…. Pas tous le temps les excès, mais régulièrement, voilà.
Maintenant, il va falloir au moins deux jours à mon corps pour récupérer de cette cuite gastronomique je pense. J’ai déjà deux restaurants Londoniens de prévus la semaine prochaine, d’ici là tenter de ne pas culpabiliser en affrontant la balance, assumer de s’être fait plaisir et surtout… je n’ai plus qu’à me tenir à carreau et à savourer mes jus maison !